Regards critiques sur René Béhaine au début du XXIe siècle
à propos des Pages choisies de l’Histoire d’une Société
présentées par Xavier Soleil
et éditées par les éditions Nivoit à Niherne, 36
« L’œuvre de René Béhaine est un portrait cruel et véridique de la société française de son temps… Courageuse, irréconciliable, elle décrit des maux bien réels et comme enracinés. C’est tout le drame de notre civilisation qu’elle résume. »
Georges Laffly (Reconquête)
« L’œuvre de René Béhaine est un jugement. Elle est partiale et sans détour. Et s’il est facile de lui reconnaître un réel talent d’écrivain, il l’est beaucoup moins d’accepter l’écho dérangeant de cette pensée non conforme. »
Marie Lachesnaie (Présent)
« René Béhaine n’est pas si éloigné du Grand Arnault de Port-Royal… On surprend à travers ce choix de pages des accents prémonitoires. »
Alfred Eibel (Valeurs Actuelles)
« Les maux que décrit Béhaine sont réels. Nous les subissons encore aggravés. Mais à la blessure de l’intelligence que portent en eux dans cet âge de fer tous ceux dont l’esprit est lucide, s’ajoutait en lui une profonde blessure de l’âme. C’est pourquoi il ne voyait aucune solution à la crise de notre civilisation. Inspirons-nous des méditations de ce grand écrivain sans nous rallier à son pessimisme métaphysique : au bout de toutes les décadences il existe toujours des possibilités de renouveau. »
Gérard Bedel (Lecture et Tradition)
« Grâce à votre anthologie de l’Histoire d’une Société, je découvre actuellement ce grand écrivain scandaleusement oublié - René Béhaine. J’ai été assez chanceux pour pouvoir me procurer 14 des 16 volumes de cette œuvre d’une richesse foisonnante… [René Béhaine] était un récepteur d’une étonnante sensibilité à la musique de l’univers : certaines rêveries de nature dans La Moisson des Morts sont envoûtantes car elles réussissent à concilier un impressionnisme à la fois sensuel et poétique avec une profondeur dans l’analyse de la sensation et de son rôle stimulateur de la conscience, de l’entendement, du souvenir, qui renvoient directement à Proust. »
Michel Fleury