Vient de paraître



René Béhaine


Histoire d’une Société


pages choisies et présentées par Xavier Soleil

un volume de 375 pages


avec une lettre de Michel Déon de l’Académie Française



René Béhaine - Ecrivain français (1880-1966). L’œuvre qu’il a commencée aux premières années du XXe siècle et terminée au début des années 50 est sans doute unique dans sa conception et sa longue réalisation. L’Histoire d’une Société est une œuvre ambitieuse dont les qualités ne sont pas seulement littéraires. On a pu comparer son travail d’introspection et d’évocation à celui de Proust.

Les pages de René Béhaine sur le procès Léon Daudet, ses analyses sur le rôle de l’aristocratie et la nécessité de la monarchie, son évocation de la Révolution française ou de la libération de Nice en font une œuvre unique qui a aussi des ambitions morales, historiques et philosophiques.

De grands critiques ne s’y sont pas trompés, au premier rang desquels Léon Daudet, puis, après la deuxième guerre mondiale, Robert Poulet, Ginette Guitard-Auviste, Yves Gandon, Michel Vivier, entre autres. Il eut également le soutien d’hommes aussi différents que Pierre de Bénouville qu’il recueillit en 1940 après son évasion d’Allemagne, Edgar Faure, et le grand mécène Jacques Guérin.

En 1961, René Béhaine avait été proposé pour le Prix Nobel de Littérature. Au lendemain de sa mort, Maurice Chapelan écrira : « Beaucoup de gens se demanderont, surtout dans les générations nouvelles : qui est René Béhaine ? Il faut répondre : le romancier le plus méconnu de notre siècle et, aux yeux de quelques-uns, le plus grand… ».





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La critique et René Béhaine



« Trois noms - je le répète une fois de plus - dominent le roman contemporain, ce roman que l’on dit mourant et qui commence seulement sa vie seconde, celle des interprétations de la vie et de l’âme : Marcel Proust, Bernanos, René Béhaine. »

Léon Daudet (L’Action Française, 1928)


« De tous les romans publiés cette année, « La Moisson des Morts » est de loin le plus riche et le plus surprenant... » Kléber Haedens (Paris-Presse, 1957)


« Quelle beauté dans la profonde harmonie de ses phrases, quelle acuité dans son observation psychologique, quelle finesse dans son humeur, quelle profondeur dans ses déductions. »

Maxime Moirez ( La Voix du Nord)


« A côté de son œuvre la quasi-totalité des chefs-d’œuvre dont nous avons chanté les louanges ont l’air de travaux de bricolage... » Robert Poulet (Rivarol)


« Le plus grand romancier contemporain... » (Le Petit Crapouillot)


« Demain on reconnaîtra que ce romancier est le témoin le plus sûr de ce temps. »

J.C. (Dernières Nouvelles d’Alsace)


« Une œuvre prodigieuse, humaine, poignante... » Henry Muller (Jours de France)


« La Moisson des Morts » apportera-t-elle enfin à René Béhaine le renom qu’il mérite ? On ne peut que le souhaiter pour l’honneur de notre temps. » Yves Gandon (Plaisirs de France)



« L’orgueilleuse exigence qui l’inspire, le mouvement d’une pensée qui se développe à contre-courant de notre époque, font que cette œuvre s’élève en marge de notre littérature contemporaine... René Béhaine au premier rang des écrivains de ce siècle. »

Jean Huguet (Age Nouveau)


« Il recrée avec une vigueur balzacienne... mais ce qui me séduit le plus chez Béhaine, c’est son farouche individualisme, son horreur de l’imbécillité, l’institution humaine la mieux subventionnée. Il refuse d’entrer dans le troupeau vers lequel on nous pousse sous la menace des chiens. » Pierre Rocher (Nice-Matin)


L’Université et René Béhaine



« Sa critique de la bourgeoisie déchue s’est épanchée dans une suite de tableaux significatifs, vigoureusement brossés, à la composition desquels ont collaboré un observateur perspicace, un moraliste passionné et un humoriste narquois qui prend plaisir à montrer l’humanité toute nue, dans ses contradictions et ses ridicules - l’ensemble composant une vaste fresque qui complète celle que Proust nous a léguée de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie à la même époque. »

Albert Feuillerat (Bulletin des études françaises, Montréal, mars 1942)


« Cet univers romanesque allie de façon déconcertante un personnage central d’une idéologie réactionnaire à des procédés romanesques divers, inventifs et précurseurs. Le climat du texte l’emporte sur le déroulement du récit, ralenti jusqu'à l’immobilisme. Les traces d’un humour corrosif donnent un relief plus aigu aux analyses cruelles. L’auteur s’est risqué à la phrase longue, difficile à lire, qui retient les uns et décourage les autres. Enfin, en creusant le particulier d’une âme, celle de Michel, le romancier rejoint le général, procédé romanesque également précurseur. Le lyrisme de Michel, antihéros qui se veut héroïque, retentit comme la complainte, proférée devant le tribunal du lecteur, de la condition humaine tout entière.»

Viviane Smith (thèse de doctorat Paris-Sorbonne 1978)